Contexte

Les taux élevés de grossesses non désirées et d'avortement chez les jeunes femmes dans le monde rend nécessaire l'amélioration de l'accès aux services modernes de contraception. En Afrique subsaharienne, le taux de naissances est de 121 pour 1000 parmi les jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans. Aux États-Unis, 6 % des adolescentes de 15 à 19 ans étaient enceintes en 2010. La plupart des grossesses chez les jeunes femmes âgées de moins de 25 ans ne sont pas désirées.

En outre, 87% des grossesses non désirées se produisent chez les femmes qui n'utilisent pas une méthode contraceptive moderne. Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, 33 millions de femmes de 15 à 24 ans ont un besoin de contraception non satisfait. Bien que les interventions à multiples facettes aident à résoudre la complexité du comportement contraceptif, la plupart des conseils contraceptifs se déroulent dans un contexte clinique. L'expertise en matière de temps et de conseil est souvent limitée, ainsi que des connaissances sur les méthodes contraceptives spécifiques, telles que la contraception réversible à action prolongée.

 Principaux résultats

- Le counseil spécialisé plus le suivi téléphonique était plus efficace que le counseling seul sur l'utilisation de contraceptifs oraux (CO) et de préservatifs chez les jeunes femmes de 16 à 24 ans;

- Deux autres études ont montré un certain effet. Dans une étude, les jeunes femmes bénéficiant d'un suivi téléphonique et des conseil étaient plus susceptibles d'utiliser de façon constante une contraception orale à trois mois et six mois que le groupe ayant reçu seulement le conseil;

- Le besoin reste grand pour les stratégies visant à améliorer l'utilisation de contraceptifs chez les jeunes et qui seraient réalisables par les formations sanitaires.