Contexte

Le test du papillomavirus humain (TPH) et le test de Papanicolaou sont des tests que le médecin effectue pour vérifier le développement du cancer du col de l'utérus ou des lésions qui pourraient devenir un cancer. Ces lésions peuvent se transformer en cancer du col de l'utérus dans 10 à 20 ans environ. Le test VPH permet de vérifier si une femme a une infection par le VPH pouvant entrainer un cancer du col de l'utérus. Si le test VPH est positif, cela peut signifier qu'il y a des lésions qui vont évoluer et devenir un cancer au niveau du col de l'utérus. Il existe de nombreux types de tests TPH à savoir, le test HC2 en fait partie. Le test Pap vérifie si les cellules du col de l'utérus sont anormales. Les cellules anormales du col de l'utérus classées de « moins grave à très grave » peut signifier qu'il y a des changements au niveau du col de l'utérus qui peuvent entrainer un cancer du col de l'utérus. Il existe deux types de tests Pap : cytologie conventionnelle et la cytologie à phase liquide. Selon les résultats du test, une femme peut avoir besoin de passer un examen du cancer du col ou de subir une intervention chirurgicale pour éliminer les lésions.

Principaux résultats

-Pour 1000 femmes examinées, on observe des changements précancéreux chez environ 20 femmes. Le test TPH va permettre d’identifier correctement 16 de ces 20 femmes et va manquer 4 tandis que le test Pap identifiera correctement 12 femmes et manquera 8 ;

-Les femmes que le test n’a pas permis d’identifier correctement peuvent développer un cancer du col de l'utérus ;

-Pour les femmes chez qui le test n'a pas révélé de changements précancéreux (980), le test VPH identifiera correctement 879 femmes et 101 femmes seront informées à tort qu'elles ont une lésion, tandis que le test Pap Identifiera correctement 951 femmes et 29 seront informées à tort qu'elles ont une lésion ;

-Les femmes qui ont reçu un résultat erroné peuvent passer un examen de cancer du col ou subir une intervention chirurgicale inutilement.