Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Effective Health Care Research Consortium, une enquête en ligne sur la dissémination des Evaluations de Preuves bilingues issues des Revues Systématiques Cochrane a été menée par le Centre pour le Développement des Bonnes Pratiques en Santé. Un questionnaire comprenant 08 questions a été envoyé par mail aux personnes recevant régulièrement les Evaluations de Preuves et deux rappels ont été envoyé à 4 jours d’intervalle aux personnes n’ayant pas encore répondu au questionnaire. Des 458 personnes ayant reçu le questionnaire, 119 ont accepté de répondre aux questions posées soit un taux de participation de 26%.

Les informations ont été collectées auprès des 100 premiers répondants.

 

As part of the implementation of the Effective Health Care Research Consortium project, an online survey on the dissemination of bilingual Evidence Assessments of Cochrane Systemic Reviews was conducted by the Center for the Development of Best Practices in Health. A questionnaire of 8 questions was sent by e-mail to the stakeholders receiving the Evidence Assessments on a regular basis and two reminders have been sent. Of the 458 people who received the questionnaire, 119 (26%) provided feedbacks. The information was collected from the first 100 respondents.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Cochrane African Network, une enquête en ligne de priorisation des problèmes de santé et de soins a été menée par le Centre pour le Développement des Bonnes Pratiques en Santé. Un questionnaire comprenant 21 questions a été envoyé par mail et un rappel ont été envoyé à 2 jours d’intervalle aux personnes n’ayant pas encore répondu au questionnaire. Des 458 personnes ayant reçu le questionnaire, 80 ont accepté de répondre aux questions posées soit un taux de participation de 17%.

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As part of the implementation of the Cochrane African Network project, an online survey to prioritize health and care issues was conducted by the Center for the Development of Best Practices in Health. A questionnaire containing 21 questions was sent by e-mail and a reminder was sent out 2 days apart to those who have not yet replied to the questionnaire. Of the 458 people who received the questionnaire, 80 agreed to answer the questions asked, a participation rate of 17%.

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La vitamine A est un groupe de composés liposolubles utilisés par le corps pour réguler et favoriser la croissance et la différenciation de nombreuses cellules, notamment les cellules de la rétine et celles qui tapissent le poumon. Les prématurés présentent des taux de vitamine A faibles à la naissance. Ils risquent ainsi davantage de développer une maladie pulmonaire chronique, et donc d’avoir besoin d’oxygène. Il est possible qu’un supplément en vitamine A réduise les complications dues à la prématurité, notamment le développement anormal de la rétine (rétinopathie), une hémorragie cérébrale (hémorragie intraventriculaire) et des troubles intestinaux dus à une inflammation (entérocolite nécrosante), ainsi que les infections respiratoires. Les excès en vitamine A sont potentiellement dangereux, car ils peuvent augmenter la pression intracrânienne, modifier la peau et les muqueuses (lésions) et entraîner des vomissements. Neuf essais ont été inclus dans cette revue, huit comparant la vitamine A avec un témoin (placebo ou absence de supplémentation) et un comparant différents régimes riches en vitamine A. La supplémentation en vitamine A des nourrissons de très faible poids de naissance par injection intramusculaire ou dans le biberon a été associée à une tendance en faveur d’une réduction du nombre de décès ou de besoins en oxygène à un mois d’âge par comparaison avec un placebo. Quant aux nourrissons survivants dont le poids de naissance était inférieur à 1 000 g (trois essais, 824 nourrissons, dont au moins 96 % avaient un poids de naissance < 1 000 g), le nombre de nourrissons ayant eu besoin d’oxygène à 36 semaines d’âge post-menstruel était moindre par rapport au témoin ; le nombre de sujets à traiter pour observer un bénéfice du traitement était de 13 (intervalle de confiance à 95 % 7 à 100). Trois essais présentant des données sur la rétinopathie de la prématurité ont suggéré une tendance en faveur de la baisse de l’incidence chez les nourrissons bénéficiant d’une supplémentation en vitamine A. Le seul essai à avoir étudié le statut neurodéveloppemental entre 18 et 22 mois d’âge corrigé pour tenir compte de la prématurité n’a trouvé aucune preuve d’un avantage ou d’un préjudice associé à la supplémentation en vitamine A par comparaison avec le témoin. Aucun effet indésirable lié à la supplémentation en vitamine A n’a été signalé, mais il a été noté que les injections intramusculaires de vitamine A étaient douloureuses.